-Français en italique en bas-
La OMS define la salud mental como “un estado de completo bienestar físico, mental y social, y no solamente la ausencia de afecciones o enfermedades”. La salud mental está asociada con la importancia que se le tiene que dar al bienestar mental y a la prevención de trastornos mentales, así como a la importancia de tratar a las personas que ya tienen dichos trastornos.
Dicho esto, la salud mental es un tema que se ha vuelto bastante popular en el último año. Se habla del impacto que ha tenido la crisis sanitaria en nuestra salud mental, de la importancia que se le debe dar a este tema, y también se ha hablado de los estereotipos y prejuicios que se pueden tener al respecto. De hecho, se ha intentado hacer mucha concienciación para hacer ver que está bien pedir ayuda si nos sentimos vulnerables, para hacernos entender que cuidar de uno mismo también es cuidar de nuestra mente. Por ejemplo, la OMS junto con United for Global Mental Health y la Federación Mundial de Salud Mental presentan cada año campañas que nos permiten apostar a favor de la vida y de la salud mental. Y más ahora en tiempos de pandemia.
A causa de todos los desgastes mentales y psicológicos que ha causado la pandemia, este tema ha salido más a la luz. Pero eso no quiere decir que, antes del COVID-19, no existiera una real demanda y una real necesidad de cuidar nuestro mundo interno. Esta es una temática que se viene tocado desde ya décadas, pero la pandemia ha venido a alterar la salud mental de muchas personas y a hacer que resurja un gran interés por ella. En este contexto, les quisiera hablar de la ansiedad.
En algún momento de nuestras vidas nos hemos sentido ansiosos o nerviosos cuando nos confrontamos a una situación que demanda mucho esfuerzo de nuestra parte. Por ejemplo cuando vamos a una entrevista de trabajo, cuando tenemos un examen de final de ciclo o cuando vamos a la primera cita con la persona que nos gusta. En estos casos, la aceleración del corazón, la sudoración, la boca seca serán normales si se reducen a medida la situación avanza. Y es ahí adonde hay que estar atentos. Porque entre lo normal y lo patológico solo habrá un paso, y es lo que a muchos nos cuesta entender.
En efecto, si sentir ansiedad es algo normal, también es algo que puede llegar a ser patológico y que puede impedir el desarrollo social y personal del sujeto. En estos casos ya hablamos de “trastornos de la ansiedad”. Los trastornos de ansiedad se caracterizan por presentar un miedo o ansiedad intensa y/o una preocupación excesiva. Estos trastornos generan un importante malestar físico y mental y afectan al funcionamiento habitual de la persona, ya sea de cara a la relación con la familia, amistades, o en el rendimiento en el colegio o en el trabajo. En estos casos, el ritmo cardiaco, la sudoración, etc. no se reducen con el tiempo. Al contrario, tienden a aumentar a medida la situacion avanza ; podría llegar a provocar vómito, migraña y una baja autoestima, asi como una auto-exclusión de la sociedad. De hecho, pueden llegar a paralizar y modificar la vida “común” de la persona.
En función de cuál sea el foco principal del miedo, se puede hablar de trastorno de ansiedad por separación (miedo, preocupación extrema de separarse de alguien), fobia especifica (miedo extremo a algo o a alguien), trastorno de pánico (preocupación extrema que llega de manera repentina), agorafobia (miedo a sentir una sensacion de ansiedad), trastorno de ansiedad generalizada (preocupación extrema por diversas cosas del día.), esas entre otras clasificaciones.
En un trastorno de ansiedad, la persona no está exagerando, no “solo está haciendo drama”. Es su manera de funcionar, de ver la realidad y de comportarse dada su historia y su pasado. Y sí, puede que para algunas personas sea más fácil lidiar con algunas demandas. Pero hay otras que luchan día a día para no dejarse manipular tanto por sus mentes. Que luchan por vencer esa ansiedad que vive en ellas. Son personas que viven constantemente reinventándose para intentar manejar la ansiedad a su manera. Y que intentan lidiar con las personas que solo las ven como “exageradas” y que no intentan entender la complejidad de su mundo.
Para todas estas personas que sufren de trastorno de ansiedad, la pandemia del Coronavirus vino a moverles el suelo y se les ha resultado difícil adaptarse a tanto cambio. Pero no se queda ahí. A causa de la pandemia, mucha gente ha desarrollado trastornos de ansiedad. Tanto el confinamiento como el constante desequilibrio en el que vivimos, ha provocado graves impactos y graves casos de ansiedad. Y es justamente a todas esas personas vulnerables a las que me dirijo. No estamos solas. En este mundo patas pa’ arriba intentemos cuidarnos. Pidamos ayuda. Hablemos. Aprendamos a controlar nuestros afectos, intentemos ser más amables con nosotras e intentemos ser un poco más fuertes que esta querida ansiedad que andamos.
L’OMS définit la santé mentale comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, et non seulement l’absence de maladie ou d’infirmité ». La santé mentale est associée à l'importance qui doit être accordée au bien-être mental et à la prévention des troubles mentaux, ainsi qu'à l'importance de traiter les personnes qui souffrent déjà de ces troubles.
Cela dit, la santé mentale est un sujet devenu très populaire au cours des dernières années. Ils parlent de l'impact que la crise sanitaire a eu sur notre santé mentale, de l'importance qu'il faut accorder à cette question, et ils ont également parlé des stéréotypes et des préjugés qui peuvent exister à cet égard. En fait, beaucoup d'efforts ont été faits pour sensibiliser, montrer qu'il est normal de demander de l'aide si l'on se sent vulnérable, pour nous faire comprendre que prendre soin de soi, c'est aussi prendre soin de son esprit. Par exemple, l'OMS, en collaboration avec United for Global Mental Health et la Fédération mondiale pour la santé mentale, présente chaque année des campagnes qui nous permettent de parier en faveur de la vie et de la santé mentale. Et encore plus en période de pandémie.
En raison de toute l’usure mentale et psychologique provoquée par la pandémie, cette question est devenue davantage visible. Mais cela ne veut pas dire qu’avant le COVID-19, il n’y avait pas une réelle demande et un réel besoin de prendre soin de notre monde intérieur. C’est un sujet qui fait débat depuis des décennies, mais la pandémie a altéré la santé mentale de nombreuses personnes et fait resurgir un grand intérêt pour ce sujet. Dans ce contexte, j’aimerais vous parler d’anxiété.
À un moment donné de notre vie, nous nous sommes sentis anxieux ou nerveux lorsque nous sommes confrontés à une situation qui exige beaucoup d'efforts de notre part. Par exemple lorsque nous allons à un entretien d'embauche, lorsque nous avons un examen de fin d'année ou lorsque nous allons au premier rendez-vous avec la personne que nous aimons. Dans ces cas, les accélérations cardiaques, la transpiration, la bouche sèche seront normales si elles diminuent au fur et à mesure de l’évolution de la situation. Et c'est là qu'il faut être attentif. Car entre le normal et le pathologique, il n’y a qu’un pas, et c’est ce que beaucoup d’entre nous ont du mal à comprendre.
En effet, si ressentir de l'anxiété est normal, c'est aussi quelque chose qui peut devenir pathologique et qui peut gêner le développement social et personnel du sujet. Dans ces cas-là, on parle déjà de « troubles anxieux ». Les troubles anxieux se caractérisent par une peur ou une anxiété intense et/ou une inquiétude excessive. Ces troubles génèrent un inconfort physique et mental important et affectent le fonctionnement normal de la personne, que ce soit au niveau des relations familiales, amicales ou des performances scolaires ou professionnelles. Dans ces cas, la fréquence cardiaque, la transpiration, etc., ne diminuent pas avec le temps. Au contraire, ils ont tendance à augmenter à mesure que la situation évolue ; cela pourrait provoquer des vomissements, des migraines et une faible estime de soi, ainsi que l’auto-exclusion de la société. En fait, ils peuvent paralyser et modifier la vie « ordinaire » de la personne.
Selon l'objet principal de la peur, on peut parler de trouble d'anxiété de séparation (peur, inquiétude extrême de se séparer de quelqu'un), de phobie spécifique (peur extrême de quelque chose ou de quelqu'un), de trouble panique (inquiétude extrême qui survient soudainement), d'agoraphobie (peur extrême de quelque chose ou de quelqu'un). peur de ressentir une sensation d'anxiété), trouble d'anxiété généralisée (inquiétude extrême à propos de diverses choses de la journée), parmi d'autres classifications.
Dans un trouble anxieux, la personne n’exagère pas, elle ne « se contente pas de faire du drame ». C'est leur façon de fonctionner, de voir la réalité et de se comporter compte tenu de leur histoire et de leur passé. Et oui, certaines demandes peuvent être plus faciles à gérer pour certaines personnes. Mais il y en a d’autres qui se battent chaque jour pour ne pas se laisser autant manipuler par leur esprit. Qui se battent pour surmonter cette anxiété qui les habite. Ce sont des gens qui se réinventent constamment pour tenter de gérer l’anxiété à leur manière. Et ils essaient de traiter avec des gens qui ne les voient que comme « exagérés » et qui n'essaient pas de comprendre la complexité de leur monde. Pour toutes ces personnes qui souffrent de troubles anxieux, la pandémie de Coronavirus est venue bouleverser leur esprit et il leur a été difficile de s'adapter à tant de changements. Mais cela ne s'arrête pas là. En raison de la pandémie, de nombreuses personnes ont développé des troubles anxieux. Le confinement et le déséquilibre constant dans lequel nous vivons ont provoqué de graves impacts et de graves cas d’anxiété. Et c’est précisément à toutes ces personnes vulnérables que je m’adresse. Nous ne sommes pas seuls. Dans ce monde à l’envers, essayons de prendre soin de nous. Demandons de l'aide. Parlons. Apprenons à contrôler nos affections, essayons d'être plus gentils avec nous-mêmes et essayons d'être un peu plus forts que cette chère anxiété que nous vivons.
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