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Microagresiones - microagressions

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En 2007, el psiquiatra Dr. Derald Wing Sue populariza el término “microagresiones”. Este concepto hace referencia a comentarios, acciones y comportamientos sutiles, a menudo involuntarios, que transmiten desprecio, estereotipos y/o prejuicios hacia un grupo de personas por su raza, género, orientación sexual, religión, o cualquier otra característica de identidad. El Dr. Wing Sue identificó tres tipos principales de microagresiones: microinsultos, microataques y microinvalidaciones.

Los microinsultos son comentarios o acciones que, aunque puedan ser bienintencionados o tener forma de elogios, refuerzan estereotipos y denigran sutilmente. Por ejemplo, decirle a una persona de origen asiático que tiene "muy buen inglés", lo que sugiere que es inesperado que una persona asiática hable bien el idioma (microinsulto racial). O decirle a una mujer en una posición de liderazgo que es “muy agresiva” cuando se muestra asertiva, siendo un rasgo valorado en hombres, pero criticado en mujeres (microinsulto de género). Así como decirle a una persona LGBTQ+ “no pareces gay”, lo que implica que hay una forma estereotipada de “parecer” según su orientación sexual (microinsulto de sexualidad).

Los microataques son ofensas más directas hacia una identidad específica, aunque pueden ser difíciles de identificar como prejuicio. Por ejemplo, decir “todos los inmigrantes vienen aquí para aprovecharse del sistema”, atacando de manera generalizada a personas inmigrantes. O hacer bromas que trivializan la discapacidad, como decirle a una persona en silla de ruedas “seguro que llegas siempre tarde”.

Las microinvalidaciones son acciones o comentarios que niegan, minimizan o ignoran las experiencias y sentimientos de personas de grupos marginados. Por ejemplo, decir “las mujeres ya tienen igualdad, no hay machismo” a una mujer que comenta una experiencia de discriminación laboral. O decirle a una persona que lucha con depresión “solo necesitas pensar en positivo”, ignorando la complejidad de las condiciones de salud mental.

 

Las microagresiones y la salud mental tienen un vínculo muy profundo. De hecho, por más sutiles que sean, tienen un impacto acumulativo significativo en el bienestar psicológico de las personas que las experimentan regularmente.

Puede generarse estrés crónico. Aunque pueden parecer incidentes menores o aislados, cuando una persona enfrenta microagresiones de manera constante, el estrés se acumula, acompañado de ansiedad, depresión, trastornos del sueño y/o aumento del cortisol (hormona asociada con el estrés).

Experimentar microagresiones repetidas puede afectar la autoestima. Comentarios sutiles o actitudes negativas hacia una persona, basados en su identidad, refuerzan la sensación de ser menos valorado o apreciado, lo que puede generar sentimientos de inutilidad y auto-culpa. Esto es especialmente dañino en niños y adolescentes, quienes están en pleno desarrollo de su identidad. 

Además, las microagresiones contribuyen a la aparición del síndrome del impostor, donde las personas sienten que no son lo suficientemente competentes o que no pertenecen a ciertos espacios profesionales o académicos. Frases como "Eres muy inteligente para ser..." o "Qué suerte tienes de estar aquí" pueden alimentar esta sensación de inadecuación.

Diversos estudios han mostrado que las personas de grupos minoritarios (étnicos, de género, sexuales) que sufren microagresiones frecuentes son más propensas a desarrollar problemas de salud mental como la depresión, la ansiedad y estrés postraumático. La exposición constante a estos pequeños actos de discriminación puede tener un impacto profundo, especialmente cuando no se les reconoce ni se les brinda apoyo adecuado.

Las microagresiones pueden parecer "invisibles" o insignificantes, pero en realidad tienen un impacto enorme en la salud mental de quienes las viven, especialmente cuando ocurren con regularidad. En psicología clínica, es importante visibilizar y validar estas experiencias, y ofrecer herramientas de afrontamiento para mitigar sus efectos. Trabajar en la concienciación y en la educación sobre las microagresiones también es esencial para prevenir su impacto nocivo en la salud mental.

 


En 2007, le psychiatre Dr. Derald Wing Sue popularise le terme de « microagressions ». Ce concept fait référence à des commentaires, actions et comportements subtils, souvent involontaires, qui expriment du mépris, des stéréotypes et/ou des préjugés à l'égard d'un groupe de personnes en raison de leur race, sexe, orientation sexuelle, religion, ou toute autre caractéristique identitaire. Le Dr. Wing Sue a identifié trois principaux types de microagressions : les microinsultes, les microattaques et les microinvalidation.

Les microinsultes sont des commentaires ou actions qui, bien qu'ils puissent sembler bien intentionnés ou être formulés sous forme de compliments, renforcent les stéréotypes et dénigrent subtilement. Par exemple, dire à une personne d'origine asiatique qu'elle parle « très bien l'anglais », ce qui suggère qu'il est inattendu qu'une personne asiatique maîtrise bien la langue (microinsulte raciale). Ou dire à une femme dans une position de leadership qu'elle est « très agressive » lorsqu'elle fait preuve d'assertivité, une caractéristique valorisée chez les hommes mais critiquée chez les femmes (microinsulte de genre). De même, dire à une personne LGBTQ+ « tu ne fais pas gay » implique qu'il y a une manière stéréotypée de « paraître » selon son orientation sexuelle (microinsulte liée à la sexualité).

Les microattaques sont des offenses plus directes envers une identité spécifique, bien qu'elles puissent être difficiles à identifier comme étant des préjugés. Par exemple, dire « tous les immigrants viennent ici pour profiter du système », attaquant ainsi de manière généralisée les personnes immigrées. Ou faire des blagues qui banalisent le handicap, comme dire à une personne en fauteuil roulant « tu arrives toujours en retard, c’est sûr ».

Les microinvalidations sont des actions ou des commentaires qui nient, minimisent ou ignorent les expériences et sentiments des personnes issues de groupes marginalisés. Par exemple, dire « les femmes ont déjà l'égalité, il n'y a plus de sexisme » à une femme qui relate une expérience de discrimination au travail. Ou dire à une personne qui lutte contre la dépression « tu dois juste penser positivement », ignorant ainsi la complexité des troubles mentaux.

 

Les microagressions et la santé mentale ont un lien très profond. En effet, aussi subtiles qu'elles soient, elles ont un impact cumulatif significatif sur le bien-être psychologique des personnes qui en sont victimes régulièrement.

Cela peut entraîner du stress chronique. Bien que ces microagressions puissent sembler être des incidents mineurs ou isolés, lorsqu'une personne y fait face de manière constante, le stress s'accumule, accompagné d'anxiété, de dépression, de troubles du sommeil et/ou d'une augmentation du cortisol (hormone associée au stress).

Vivre des microagressions répétées peut affecter l'estime de soi. Des commentaires subtils ou des attitudes négatives envers une personne en fonction de son identité renforcent le sentiment d'être moins valorisée ou appréciée, ce qui peut engendrer des sentiments d'inutilité et de culpabilité. Cela est particulièrement nuisible chez les enfants et adolescents qui sont en plein développement de leur identité.

De plus, les microagressions contribuent à l’apparition du syndrome de l’imposteur, où les personnes ressentent qu’elles ne sont pas suffisamment compétentes ou qu’elles n’ont pas leur place dans certains environnements professionnels ou académiques. Des phrases comme « tu es très intelligent(e) pour être... » ou « tu as de la chance d’être ici » peuvent renforcer ce sentiment d'inadéquation.

De nombreuses études ont montré que les personnes issues de groupes minoritaires (ethniques, de genre, sexuels) qui subissent fréquemment des microagressions sont plus enclines à développer des troubles de santé mentale tels que la dépression, l’anxiété et le stress post-traumatique. L'exposition constante à ces actes de discrimination peut avoir un impact profond, surtout lorsqu'ils ne sont pas reconnus ou que l'on ne fournit pas un soutien adéquat.

Les microagressions peuvent sembler « invisibles » ou insignifiantes, mais en réalité, elles ont un impact énorme sur la santé mentale de ceux qui les vivent, surtout lorsqu’elles se produisent régulièrement. En psychologie clinique, il est important de visibiliser et de valider ces expériences, et de proposer des outils pour atténuer leurs effets. Travailler à la sensibilisation et à l'éducation sur les microagressions est également essentiel pour prévenir leur impact néfaste sur la santé mentale.

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